« Le chant du monde » retrouve ses terres manosquines


Jeudi 20 Juin 2019


« Le chant du monde » retrouve ses terres manosquines  (3.8 Mo)

Une histoire qui est dans le prolongement de celle que raconte le fameux roman de Giono. En s’offrant le manuscrit original de 1932, et avec l’aide de l’Etat, DLVA et l’office communautaire de tourisme, la Ville de Manosque réalise une action de salubrité littéraire. Vendu par Jean Giono durant la guerre, le manuscrit est allé de main en main avant d’atterrir dans la collection Aristophil. Une escroquerie de dimension mondiale et une affaire (toujours en cours) d’abus de confiance de plusieurs milliers d’actionnaires grugés plus tard, une vente aux enchères de plusieurs pièces de la collection à Drouot contenait le roman de Giono. Une soixantaine de milliers d’Euros furent nécessaires pour récupérer le document. Et à l’histoire première de ce « western noir de la haute Provence » s’ajoute aujourd’hui la contemplation des pleins et déliés de la plume Nostradamus de l’auteur manosquin, une pratique disparue du monde des lettres, hélas. Les manuscrits n’existent plus !
De quoi mesurer la chance des acquéreurs qui vont en faire profiter de nombreux admirateurs via le réseau de lecture publique de la DLVA.
Lors de la présentation de l’acquisition à l’hôtel Raffin, la fille de l’écrivain a raconté une anecdote croustillante qui mêle ses cousins la famille Fiorio, les douanes helvétiques et un écrivain en pleine création qui avait le culot d’avoir un manuscrit – ce manuscrit – dans ses bagages.
Je laisse Sylvie Giono raconter cet épisode et annoncer les événements prévus pour le cinquantième anniversaire de la mort de son père.



Fréquence Mistral Manosque